COVID-19 et pathologies chirurgicales en chirurgie générale du CHU-Gabriel Touré de Bamako / Covid-19 and surgical pathologies in general surgery of CHU Gabriel Toure of Bamako

Introduction : La forme digestive pure de la COVID-19 est possible et initialement considérée comme rare. L'objectif était d'étudier la COVID-19 en milieu chirurgical. Matériels et méthodes: L'étude était descriptive prospective de Mars 2020 à Aout 2021 (18 mois). Tous les patients qui ont été opérés, hospitalisés ou consultés dans le service, au service d'accueil des urgences (SAU) ou dans d'autres services du CHU. GT pour pathologie chirurgicale avec COVID-19 ou infecté au COVID-19 en cours d'hospitalisation étaient inclus dans l'étude. Résultats : 23 cas colligés ; représentant 8,91 % (23/258) des cas de COVID-19 recensés, une fréquence de 1,27/mois. La tranche d'âge 66-75 ans était la plus atteinte, la moyenne d'âge était de 49,13 ± 18,75ans, la prédominance était masculine (sex-ratio de 1,3). Plus de 34,78% ont été recrutés au SAU, 16 malades (69,56%) ont consultés en urgence, les signes digestifs du COVID-19 étaient : Douleur abdominale 20 cas (89,96%), anorexie 19 cas (82,61%), Vomissements 8 cas (34,78%), diarrhée 3 cas (13,04%). Les signes pulmonaires du COVID-19 étaient : Toux 18 cas (78,26%), douleur thoracique 15 cas (65,22%), dyspnée 9 cas (39,13%). Les manifestations du COVID-19 étaient : pulmonaire 9 cas, digestives 9 cas, associées 3 cas, découverte fortuite 2 cas. Le moyen diagnostic a été la TDM Thoracique (100%), le Test-PCR 14 cas (60,86%) avec un test-PCR positif dans 50% des cas. Les pathologies chirurgicales étaient des urgences chirurgicales dans 7 cas (30,43%), des cancers dans 6 cas (26,09%), manifestation digestive COVID-19(30,43%), autres 3 cas (13,04%).Plus de la moitié des malades étaient opérés 12 cas (52,17%). La mortalité globale était de 60,87% et la mortalité des malades opérés était de 41,67%. Conclusion : Les pathologies chirurgicales et COVID-19 n'étaient pas fréquentes. La plupart des malades avaient plus de 50 ans avec une présence moyenne de comorbidité. Les signes pulmonaires étaient les plus marquants, cependant les signes digestifs étaient inaugurales dans la moitié des cas de notre étude. La TDM Thoracique associée ou non au Test-PCR oro-pharyngé permet de faire le diagnostic. Le traitement peut-être médico-chirurgical ou médical. Le risque infectieux de la COVID-19 au cours de l'hospitalisation, pendant ou après la chirurgie est réel et potentiellement grave pour le malade ainsi que les soignants.

Introduction: The pure digestive form of COVID-19 is possible and initially considered rare. Our objectives were to determine the frequency of COVID-19 in patients treated in general surgery, identify the circumstances of COVID-19 discoveries in surgery, describe the post-operative complications in patients operated on COVID-1919 and describe the reorganization of post-operative COVID-19 diagnosis management.Materials and methods: We conducted a prospective descriptive study from March 2020 to August 2021 (18 months). All patients who have been operated on, hospitalized or consulted in the department, the Emergency Department (ERS) or other CHU-GT departments for surgical pathology with COVID-19 or infected with COVID-19 while hospitalized were included in the study.Results: 23 cases collected, representing 8.91% (23/258) of COVID-19 cases identified, a frequency of 1.27/month. The age group 66-75 was the most affected, the average age was 49.13 18.75 years, the predominance was male (sex ratio of 1.3). More than 34.78% were recruited at the SAU, 16 patients (69.56%) consulted in emergency, and digestive signs of COVID-19 were: Abdominal pain 20 cases (89.96%), anorexia 19 cases (82.61%), vomiting 8 cases (34.78%) and diarrhea 3 cases (13.04%). The pulmonary signs of COVID-19 were: Cough 18 cases (78.26%), chest pain 15 cases (65.22%), and dyspnea 9 cases (39.13%). Manifestations of COVID-19 were: pulmonary 9 cases, digestive 9 cases, associated 3 cases, incidental discovery 2 cases. The diagnostic mean was Thoracic CT (100%), Test-PCR 14 cases (60.86%) with a positive PCR test in 50% of cases. Surgical pathologies were surgical emergencies in 7 cases (30.43%), cancers in 6 cases (26.09%), COVID-19 digestive event (30.43%) and other 3 cases (13.04%). More than half of patients were operated on 12 cases (52.17%). The overall mortality was 60.87% and the mortality of surgical patients was 41.67%.Conclusion: The infectious risk of COVID-19 during hospitalization, during or after digestive surgery is a real and potentially serious risk for the patient and caregiver

Amputation labiale par morsure humaine: à propos d'un cas à l'hopital national donka

Les morsures humaines représentent 3 % des morsures rencontrées au service d'urgence. Les preuves et le consensus sur les meilleures pratiques en matière de gestion des morsures humaines font défaut d'échec et de déterminer l'intérêt d'une réparation secondaire. Notre première tentative de reconstitution à partir de la pièce amputée étant échouée alors us avons entrepris cette étude dont les objectifs étaient d'identifier les facteurs OBSERVATION:Une patiente de sexe féminin âgée de 24 ans, ménagère A l'examen endo buccal, on notait une ouverture buccale d'amplitude normale. Les 32 et 31 sont exposées du fait de la perte de substance labiale. L'articulé dentaire conservée, l'hygiène bucco-dentaire défectueuse A l'admission, la patiente détenait dans un verre rempli d'eau minérale la pièce amputée de 2 cm x 1,8 cm dont la couleur laissait présager une vitalité compromise par défaut de vascularisation Les examens biologiques n'ont révélé aucune particularité. Le délai entre l'amputation et l'admission dans le Service était de 7h compromettant plus ou moins la vitalité de la pièce. Un délai nettement inférieur à celui trouvé par Roland et al. dans trois études différentes et qui ont trouvé moins de 14 % des patients ont été admis et plus de 80 % se sont présentés dans les 12 ou 24 heures suivant la morsure. CONCLUSION: Une tentative de replacement intentionnel d'une pièce amputée par morsure humaine sans chirurgie vasculaire est vouée à l'échec par une nécrose évolutive. Cependant la réparation chirurgicale de seconde intention donne un résultat esthétique et fonctionnel satisfaisant.

Malformations congénitales oro-cervico-faciales au service d'odonto-stomatologie et chirurgie maxillo-faciale de l'hôpital national Donka

Les malformations congénitales cervico-oro-faciales sont des défauts structurels, fonctionnels, comportementaux et métaboliques qui se développent au cours de la période d'organogenèse de la sphère cervico-oro-faciale affectant la qualité de vie des patients. Le but de ce travail était de contribuer à l'étude des malformations congénitales cervico-oro-faciales. Il s'agit d'une étude descriptive menée dans le service d'odontostomatologie et de chirurgie maxillo­faciale de hôpital national Donka sur une période d'un mois incluant tous les patients présentant une malformation congénitale oro-cervico-faciale ayant fait l'objet d'un diagnostic, un traitement et un suivi post-thérapeutique. 28 cas de malformations congénitales cervico-oro-faciales ont été colligés soit une fréquence de 35,44 %. Les patients dont l'âge se situe entre 0 et 10 ans ont été les plus nombreux. Lesexratio était de 1,15 en faveur du sexe masculin. Conakry a été le plus grand pourvoyeur de patients avec un taux de 78,58 %. Et 25 % des patients avaient tenté auparavant un traitement ailleurs avant d'avoir consulté notre service. Les fentes labiales ont été les plus nombreuses soit 25 %. Dans notre série la plastie dont la Z-Plastie a été l'acte le plus réalisé. La totalité de nos patients ont été soumis à un traitement antalgique pendant les heures et jours qui ont suivi l'intervention. 98,70 % des cas ont été soumis à une antibiothérapie. La suite opératoire a été favorable dans 92,86 % des cas. Les malformations congénitales cervico-oro-faciales sont fréquentes, diverses et variées. Le diagnostic post-natal est aisé et précoce. Les fentes labiales ont représenté la forme nosologique la plus fréquente. Seule la chirurgie a été réalisée chez tous nos patients

Ostéomyélite mandibulaire odontogéne chez l'enfant: aspects cliniques et thérapeutique au CHU de Conakry

L'ostéomyélite est une affection inflammatoire du tissu osseux. Cette pathologie chez l'enfant en denture temporaire ou mixte est difficile à traiter par le fait de l'existence d'un système immunitaire précaire couplé de consultations tardives. Cette étude avait donc pour objectif de contribuer à l'amélioration de la prise en charge d'ostéomyélite mandibulaire d'origine infectieuse chez l'enfant. Cependant les ostéomyélites d'origine dentaire chez l'enfant sont des pathologies peu fréquentes dans nos consultations quotidiennes. Mais au cours de cette étude nous avons enregistré 25 cas sur 224 soit une fréquence de 11,16% de patients atteints d'ostéomyélite mandibulaire d'origine infectieuse à l'Hôpital National Ignace Deen. Le sexe masculin a été le plus représenté avec une fréquence de 60% contre 40% de sexe féminin soit un sexe ratio H/F de 1,5. La tranche d'âge de 13 à 17 ans a été la plus représentée soit 52%. La tuméfaction a été le motif principal de consultation. Le traitement a été essentiellement médical et chirurgical

Place de la prescription médicamenteuse dans la prise en charge des pathologies bucco dentaires chez l'enfant au centre dentaire de l'université de Conakry

La prescription est l'acte par lequel le praticien ordonne au patient des produits officinaux ou des préparations magistrales en fonction du poids et de l'âge de l'enfant. L'objectif de cette étude était de Contribuer à l'amélioration de la prescription médicamenteuse chez l'enfant en consultation dentaire à Conakry. Il s'agit d'une étude descriptive menée dans le service dentaire de l'université de Conakry sur une période de 6 mois chez l'enfant âgé de 1 à 12 ans ayant reçu une prescription médicale pour la prise en charge de la pathologie bucco dentaire. Au cours de l'étude nous avons obtenu 38,7% de cas pulpite irréversible et 19,6% de cas de desmodontite. Cependant, 15% d'enfants de notre échantillon ont été prémédiqués ; les classes pharmaceutiques les plus utilisées étaient les antalgiques suivis des antibiotiques avec respectivement 43,5% et 40,3%. La prescription médicamenteuse après l'acte posé était dominée par 43,7% d'antalgiques, 39,6% d'antibiotiques et 16,5% d'anti inflammatoire non stéroïdiens. Le rapport de conformité des molécules prescrites avec le diagnostic posé se résumait à 55,4% de prescriptions conformes contre 44,6% de prescriptions non conformes

Les pathologies des freins de la langue dans notre pratique quotidienne à Conakry, République de Guinée

Le frein de la langue est un repli muqueux qui relie le plancher de la bouche à la langue et qui empêche son recul. Il permet également de limiter les mouvements de celle-ci. Sa brièveté et ou son hypertrophie peuvent entraver la mobilité et par conséquent empêcher l'exécution correcte des nombreuses fonctions qui lui sont dévolues. Les pathologies du frein de la langue sont décelées pour la plupart, en bas âge, grâce à la vigilance des sages-femmes, des pédiatres et souvent des mères. L'objectif de la présente étude était de déterminer les motifs de consultation liés à cette pathologie et d'évaluer les résultats après le traitement. Patients et méthodes. Il s'agit d'une étude descriptive avec un rapport d'une série de cas observés sur une période de cinq ans (décembre 2008-Janvier 2013), dans le service d'odontostomatologie de l'hôpital national Ignace Deen de Conakry. Elle avait permis de recenser 51 patients. La mise en évidence clinique du frein pathologique a été le principal critère de sélection. Résultats Les patients avaient des âges compris entre 2 semaines et 50 ans et 70,58 % avaient des âges inferieurs à 1 an. Le principal motif de consultation était la difficulté à l'allaitement ainsi que la douleur mammaire lors de la succion. Le traitement chirurgical (freinectomie) a été réalisé chez tous les patients soit 100%. La correction du motif de la consultation a été favorable chez 60% de l'effectif. Conclusion. Les pathologies des freins de la langue sont une réalité pour dans notre pratique quotidienne. Les difficultés à l'allaitement, alertent souvent les parents. La freinectomie est le traitement de choix permettant la rémission des symptômes. La découverte précoce permet d'éviter la souffrance du nourrisson et de sa mère

Cancer du sein : immunohistochimie et pronostic au CHU Gabriel Touré de Bamako-Mali

Le sein est le deuxième siège du cancer chez la femme au Mali. Les examens immunohistochimiques sont peu réalisés dans nos pays africains. Objectifs: Décrire l'aspect immunohistochimique et déterminer le pronostic du cancer du sein. Méthodologie : C'est une étude descriptive à collecte rétrospective (mars 2006­juillet 2016) dans le service de chirurgie générale du CHU Gabriel TOURE de Bamako au Mali. L'examen immunoihistochimique a été réalisé chez tous les malades grâce à la collaboration de nos partenaires allemands. Résultats: Nous avons colligé 98 malades (95 femmes et 3 hommes) avec un âge moyen de 40,04 ± 13,07 ans. Vingt-deux malades (22,44 %) avaient un antécédent personnel de pathologie bénigne du sein. Chez 16 malades (16,33 %), il y avait une notion familiale de cancer du sein. La prise d'œtroprogestatifs a été évoquée chez 28 femmes (28,57%). Les types histologiques les plus fréquents étaient le carcinome canalaire infiltrant avec 84 (85,72%) et le carcinome lobulaire infiltrant dans 9 cas (9,18%). L'immunohistochimie a permis de trouver une prédominance du triple négatif avec quarante neuf malades (50%) suivi du sous type Luminal A avec 26 cas (26,23%).Selon la classification TNM, 44 patients (44,90 %) ont été reçus au stade III. La médiane de survie a été de 60 mois dans le groupe des patients ayant bénéficié d'une hormonothérapie versus 28 mois pour le groupe sans hormonothérapie (p=0.007). Conclusion: l'immunohistochimie est essentielle pour la prise en charge adéquate des cancers du sein. Sa réalisation nous a permis d'améliorer le pronostic des cancers hormono dépendant

Utilisation de la boule de Bichat dans le traitement de la communication bucco-sinusienne iatrogène: à propos d'un cas

La communication bucco-sinusienne fait partie des complications per et post opératoires rencontrées au cours de l'avulsion des dents antrales, notamment les deuxièmes prémolaires et les premières molaires maxillaires. Nous rapportons le cas d'une jeune patiente de 23 ans, chez la quelle l'avulsion laborieuse de la 16 (première molaire maxillaire droite) a conduit à une communication bucco-sinusienne, dont la thérapeutique de première intention par lambeau de translation vestibulaire de plein épaisseur a échoué. La reprise chirurgicale associant le lambeau vestibulaire à la boule de Bichat, a permis la fermeture hermétique de la communication. Notre résultat a été comparé aux données actuelles de la littérature

Prise en charge de l'ostéopériostite chronique dentaire chez l'enfant: à propos d'un cas

L'ostéopériostite est un état inflammatoire aigu ou chronique du périoste et de l'os sous-jacent. Le but du traitement de l'adolescent est la dent causale d'avulser pour empêcher des complications septiques dentaires point de départ dentaire pour Staphylococcus aureus sensible à la méthicilline. Nous rapportons le cas d'une jeune fille de 10 ans anxieuse sans antécédents médicaux significatifs avec une ostéite de Garré évoluant depuis plusieurs mois. Le patient a été mis sous antibiotiques et examiné une semaine après la disparition des signes cliniques. Une technique, le type d'anesthésie Akinosi a été réalisée sous sédation consciente car l'anesthésie générale nécessite une préparation plus intense avant le traitement et une période de récupération plus longue après le traitement. Il a permis de pratiquer sans douleur à l'ouverture de pression de la chambre pulpaire de la première molaire mandibulaire gauche et de faciliter le drainage. L'avulsion de la dent causale se pratique alors en racine de séparation pour préserver le capital osseux

The osteoperiostitis is an acute or chronic inflammatory condition of the periosteum and the underlying bone. the goal of treatment of the teenager is avulsed causal tooth to prevent septic complications dental starting point for methicillin-sensitive staphylococcus aureus. we report the case of a young 10 year old girl anxious without significant medical history with osteitis of garré evolving for several months. The patient was put on antibiotics and review one week after resolution of clinical signs. one technique the type of anesthesia akinosi was performed under conscious sedition because general anesthesia requires a more intense preparation before treatment and a longer recovery period after treatment. it allowed to practice without pain to the pressure opening of the pulp chamber of the mandibular first molar left and facilitate drainage. the avulsion of the causal tooth is then practiced separation roots to preserve the bone capital.

Les lesions bucco-cervicales chez les malades atteints d'hemopathie maligne a l'hopital national Donka du CHU de Conakry

Les lesions bucco-cervicales observees au cours des hemopathies malignes peuvent revetir des aspects varies et plusieurs tissus comme la muqueuse buccale; les glandes salivaires; les os de la face peuvent etre concernes. Les objectifs de cette etude etaient d'evaluer l'etat bucco-cervical de malades souffrant d'hemopathies malignes et de decrire les lesions bucco-cervicales rencontrees. Une etude prospective de type descriptif a ete realisee de janvier 2004 - octobre 2006; dans les services de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale et d'Hemato-Oncologie de l'Hopital National Donka du CHU de Conakry. Durant cette periode; 44 malades ont ete examines. Il s'agissait de 26 hommes et de 18 femmes qui avaient un Lymphome malin non Hodgkinien (21 cas); un Leucemie aigue (8 cas); un Lymphome malin Hodgkinien (8 cas); une Leucemie hronique lymphoide (4 cas) et une Leucemie chronique myeloide (3 cas). Les lesions bucco-cervicales couramment rencontrees ont ete: les adenopathies cervicales dans 27;27des cas; suivies des gingivites hyperplasiques: 20;45et des stomatites: 13;63des cas. Ainsi; les hemopathies malignes; s'accompagnent de lesions bucco-cervicales qui constituent parfois le signe revelateur de ces maladies. Une gingivite hyperplasique; des stomatites et des adenopathies cervicales sans cause evidente doivent attirer l'attention du stomatologiste. Ce dernier dans un cadre de collaboration interdisciplinaire peut contribuer a l'amelioration de l'etat de sante des patients atteints d'hemopathies malignes au stade precoce par la prise en charge appropriee des lesions bucco-cervicales

Le noma chez les enfants infectes par le VIH au CHU de Conakry: 5 cas

Les objectifs de cette etude etaient de decrire les aspects cliniques et therapeutiques chez 5 enfants atteints d'un noma revelateur d'une immunodepression par infection au VIH. Les malades ages entre 4 et 6 ans; ont ete recrutes entre fevrier 1999 et mai 2004. Le noma etait dans tous les cas localise au niveau de la region commisuro-jugale ou jugale. Les manifestations bucco-cervicales du VIH rencontrees etaient: la candidose et les adenopathies cervicales. Un traitement medical a base d'antibiotique (Ampiclline - 100mg/kg/jour en 3 prise par voie IV; Metronidazole 40 mg/kg/jour en 3 injections en intraveineuse par jour) combine a une chirurgie conservatrice a permis de limiter la destruction massive des tissus de la face et d'obtenir une cicatrisation des plaies par seconde intention. Tous les patients sont decedes d'infection opportuniste en l'absence de possibilite de traitement anti-retroviral et compte tenu du stade evolue du SIDA

Les glomerulonephrites aigues post-infectieuses de l'enfant : aspects epidemiologiques et cliniques dans le service de pediatrie du CHU Donka, Conakry

Il s'agissait d'une étude prospective et descriptive réaliséedu 1er janvier 2001 au 31 décembre 2002 dans le service dePédiatrie du CHU Donka de Conakry en Guinée, l'objectifétant de décrire les aspects épidémiologiques et cliniquesdes glomérulonéphrites post infectieuses. Quarante trois(43) enfants âgés de 0 à 14 ans ont été inclus sur des critèrescliniques et biologiques.La fréquence hospitalière était de 2,65%. L'âge moyenétait de 7,93 ± 3,46 ans (extrêmes 11 mois et 14 ans).L'échantillon était composé de 24 garçons et 19 filles. Lescas ont été observés toute l'année avec une plus grandefréquence en saison pluvieuse. Le syndrome œdémateux aété le motif principal de consultation. L'hypertensionartérielle était présente chez 17 enfants, modérée dans 11cas et sévère dans 6 cas avec un fond d'œil au stade III. Uneinsuffisance rénale fonctionnelle rapidement réversible aété observée chez 15 enfants (34,9%). Les infections étaientORL dans 33 cas dont 26 angines et 7 otites suppurées,cutanées dans 5 cas et stomatologiques (caries surinfectées)dans 5 cas. Les pathologies associées étaient principalementle paludisme et les parasitoses intestinales. 76,74% derémission complète et 18,60% de rémission incomplète et4,66% de décès ont été obtenus.Les facteurs de morbidité étaient liés au climat et surtoutau retard diagnostique

Morbidité et mortalité hospitalières dans le service de nephrologie de l'Hôpital National Donka

Il s'agit d'une étude rétrospective de type descriptif sur une période de 4 ans, allant du 01Avril 1999 au 31 Mars 2003. L'objectif était de déterminer les facteurs liés à la morbidité et à la mortalité des affections rénales dans le service de Néphrologie du CHU de Conakry. L'étude a portésur 606 patients hospitalisés dont 21 dialysés. Les paramètres de l'étude étaient l'âge, le sexe, lafréquence des affections rénales, la mortalité, les pathologies associées, le délai de consultation, laprise en charge, le traitement reçu avant l'hospitalisation, la durée d'hospitalisation, les horaires de décès et certains facteurs de risque cardio-vasculaires (tabac, alcool). Les malades ayant réponduaux critères de sélection étaient 365 hommes (60,23%) et 241 femmes (39,77%) avec un sex-ratio de1,51. La moyenne d'âge était de 44 ± 17 ans avec des extrêmes de 15 et 95 ans ; 16,34% des patients étaient âgés de moins de 25 ans et 14,03% avaient plus de 65 ans. Selon la prise en charge, 462 (76,24%) étaient à la charge de leur entourage, seuls 144 (23,76%) pouvaient se prendre en charge pour les soins. Selon le traitement reçu avant l'hospitalisation, 357 avaient consommé des décoctions de feuilles et de racines, 86 avaient consulté un centre de santé. La durée moyenne d'hospitalisation a été de 13 ± 9 jours avec des extrêmes de 1 et 80 jours. Le tabagisme avait été observé chez 183 malades dont 181 hommes et l'alcoolisme chez 134 malades dont 122 hommes. Les affections rénales étaient l'insuffisance rénale chronique (51%), l'hypertension artérielle (30,36%), les glomérulonéphrites chroniques (8,09%), l'insuffisance rénale aiguë (7,59%), les infections urinaires (1,65%) les glomérulonéphrites aiguës (0,99%) et le cancer du rein (0,33%). Parmi eux, 130 décès avaient été observés soit 21,45%. Selon le délai écoulé avant la consultation, 24 décès étaient survenus 2 semaines après le premier symptôme et 106 après plus d'un mois.Suivant les horaires, 33 décès (25,38%) étaient survenus entre 8h et 16h et 63 décès (48,47%) entre 16h et 8h ; dans 34 cas, l'heure n'était pas précisée. La mortalité était due à l'insuffisance rénale chronique dans 97 cas, soit 74,61%, à l'hypertension artérielle dans 19 cas, soit 14,62% et aux autres affections dans 14 cas, soit 0,77%. Les infections, le diabète, l'hypertension artérielle et la drépanocytose étaient les facteurs de risque rénal. Les facteurs de morbidité et de mortalité étaient nombreux et variés à savoir : le retard à la consultation, le traitement traditionnel, le faiblerevenu des malades, l'absence de couverture sanitaire, le manque de prise en charge correct au cours des gardes, le manque d'équipement adéquat et l'absence d'éducation sanitaire populaire

Natural coumarins, XXII the seasonal variations in the coumarin make up of ficus salicifolia L

Previous studies revealed that genus Ficus, family Moraceae, is among the promising plant sources with regard to the medicinally valuable furocoumarin contents .The leaves of Ficus salicifolia L. were found to contain psoralene and bergapten. So it was deemed of interest to study the coumarin content of the leaves, stem and fruits during different stages of growth over a complete season. This was made by using a procedure depending in principle on the initial resolution of the two furocoumarins, psoralene and bergapten on thin layer chromatoplates. The resulting spots would then be measured densitometrically and the areas of the resulting peaks determined planimetrically as previously applied in analogous plants

Dérivations bilio-digestives dans la chirurgie palliative du cancer de la tête du pancréas au chu Gabriel Touré

Objectifs : Nos objectifs étaient de déterminer la fréquence des dérivations bilio-digestives dans la chirurgie palliative dans les cancers de la tête du pancréas, de déterminer les aspects cliniques et para cliniques et d'analyser les résultats du traitement. Méthode : Il s'agissait d'une étude rétrospective sur 15 ans allant de 1999 à 2014 incluant tout patient présentant un cancer du pancréas confirmé à l'anatomo-pathologie traité par la chirurgie palliative dans le service. Résultats : En 15 ans, 152 cas de cancer de la tête du pancréas ont été opérés dans le service. La dérivation bilio-digestive a été réalisée chez 78 patients soit 51,32%. L'âge moyen était de 58,61 ans±11,22 ans et des extrêmes de 34 et 79 ans, le sex-ratio était de 1,44. La durée d'évolution de la maladie a été en moyenne de 4,88 mois avec un écart-type de 4,28 mois et des extrêmes de 1 et 24 mois. La loi de Courvoisier-Terrier était observée dans 76 cas avec des lésions de grattage dans 96,15% (n=75) des cas. La taille moyenne de la tumeur pancréatique était 62,98 mm et écart-type=8,68 avec des extrêmes de 45 et 121 mm. Nous avons réalisé une anastomose cholédoco-duodénale et une gastro-entéro-anastomose (GEA) dans 85,90% des cas (n=67), une anastomose cholédoco-jéjunale et une GEA dans 7 cas et une anastomose cholédoco-duodénale sans GEA dans 4 cas. La morbidité était de15, 4% ; et la mortalité de 6,41%.A 6 mois une disparition complète de la majorité des signes fonctionnels a été observée. Conclusion : Le cancer du pancréas est une tumeur à évolution lente, par conséquent son diagnostic est tardif. La dérivation permet d'améliorer la qualité de vie des patients